Salle d'entrainement (septembre)

C'était la nuit. Dans le labyrinthe que représentait la Citadelle, de bruits réguliers résonnaient. Des pas. Avalon marchait dans les couloirs, visiblement calme. Il n'était pas pressé. En fait, il avait tout son temps. Il ne dormait que très rarement. Il n'avait pas sommeil, de toute façons. Il avait le bras tendu, et effleurais le mur, ce qui causait un léger bruit de frottement. Avalon se dirigeait, comme si souvent auparavant, vers la salle d'entrainement. Il devait devenir le plus fort possible. Il vaincrait les aliens. Jusqu'aux dernier s'il le fallait. Au début, la Citadelle devait servir de camps de réfugier et de base militaire, mais cette deuxième fonction n'allait pas très bien. Le chef de l'établissement faisait partit du mince pourcentage de gens qui savait se battre ici.

Après une vingtaine de minutes de marche, il arriva devant une lourde et grande porte de métal. Avalon s'avança vers l'obstacle. Sur la gauche, il y avait un trou d'environ dix centimètres de diamètre dans une machine. Il y entra son bras gauche, et l'enfonça jusqu'à l'épaule. L'intérieur du trou était remplit de petit trou, de la taille d'une aiguille. Sa main s'ouvrit, et quelque tiges de fer en sortit. Elle se placèrent dans certain des petits trous. Ils retournèrent dans la main, qui elle se referma. Avalon retira sa main de la machine. Sur l'écran, un nombre incalculable de chiffres apparaissaient à une vitesse folle. Puis, ils disparurent tous en même temps. Dans un bruit sourd, la porte glissa lentement dans le plancher.

Avalon avança dans la grande salle sombre. La porte se referma. Au fur et à mesure que l'homme avançait, des lumières s'allumait au plafond, juste en haut de sa tête. Elles révélèrent une salle carré devait faire cinquante mètres de coté, par dix mètres de haut. Sur les murs étaient appuyer des robots, de forme humaine. Tous portaient une arme, blanche ou a feu. Il se dirigea vers une porte au fond. Il l'ouvrit. Des tas d'ordinateur se trouvait dans la petite pièce. Sur une chaise se trouvait un robot. Avalon leva un petit bouton qui se trouvait dans le dos du coup du robot. Une lumière rouge s'alluma dans le "visage" de la machine. Il redressa son dos.

-Bonjour monsieur... À moins que Bonsoir ne sois plus exacte?

Le robot parlait d'une voix informatisé.

-En effet, Contrôleur. (Hrp: J'ai pas trouver d'autre nom...^^)

-Vous venez pour votre entrainement?

-Bien sur... pourquoi d'après toi?

-Désoler... J'engage le programme.

Sur ce, le robot fit rouler sa chaise vers un ordinateur et tapa sur les touche d'un clavier, à une vitesse effarante. Au même moment, Avalon refermait la porte du poste de contrôle. Il se rendit au milieu de la salle. Il regarda les caméra qui se trouvaient au quatre coin du carré. Les caméras possédait toutes une petite lumière rouge, qui indique si elle sont en service. Le Contrôleur les avaient bien allumer. Évidemment, se dit Avalon, puisque c'était dans les circuits du robot. Mais tout de même, il ne pouvait s'empêcher de vérifier. À chaque fois. Un voix résonna dans la salle.

-Vous êtes prêt?

Avalon se tourna vers une caméra, et hocha positivement la tête. Il se mit en position de combat. Derrière lui, des bruits métalliques résonnèrent. Il se retourna. Trois robots marchaient dans sa direction. L'un avait une mitrailleuse et les autres, un sabre. Celui avec l'arme à feu s'arrêta et mit le jeune homme en joue, alors que les deux autres relevait leur sabre. Rapidement, il couru vers le plus près. Il lui tordit le bras qui tenait la lame.

La machine appliqua sa main valide sur le ventre du Cyborg et le poussa. Ce dernier fut projeter à trois mètres, et roula sur lui même. Il leva la tête. Son assaillant reprenait son sabre dans la main qui lui avait servit à le repousser. Puis, les deux sabreurs le chargèrent. Il bloqua les lames avec ces mains et les attrapa. Sans même les retourné, il frappa les deux robots, comme s'il les avaient tenu par le manche. Ensuite, il les lança sur le fusilleur. Les trois tombèrent au sol, dans un vacarme qui résonna dans la salle. Puis, cinq autres robots se levèrent de leur mur. C'est ce que lui procurait son côté machine: une grande résistance et une force incroyable. Malgré ces avantages, il était tout de même heureux de ne pas être totalement une machine.

Avalon sortit de son étui son colt. Il tira sur les cinq, le plus rapidement possible. Il tira une balle sur l'un, une balle sur l'autre, et ainsi de suite. Le plus vite qu'il pouvait, il ouvrit le colt et le rechargea, et recommença. Lorsque les cinq furent tomber au sol, il rangea son colt.

-Contrôleur.

-Oui monsieur?

-Active le programme de combat à main nu. Augmente le niveau de difficulté.

-Bien monsieur.

Sur ce, tout les robots, sauf une rangé sur un mur, se levèrent. Ils laissèrent tous tombé leur arme au sol, et avancèrent, prêt à se battre. Avalon en chargea un. De son pied gauche, il frappa le genoux de la machine, lui déboitant ainsi le tibia. Il remonta ensuite son propre genoux dans le ventre de métal. Il ferma son poing droit. Il pivota sur sa droite, dépliant son bras, et en frappa un autre au menton. Il attrapa ce dernier au visage avec son autre main et le lança, avec difficulté, sur un robot qui se trouvait derrière lui. Alors que les autres approchaient de plus en plus, jusqu'à l'entourer, il reçu un coup dans le dos. Ces genoux fléchirent sous l'impact. Il se redressa, et, en un éclair infligea un coup de coude au milieu de la poitrine de celui qui l'avait attaquer.

Avalon trouva alors dommage de ne pas avoir de pouvoirs, comme certaine personne dans ce monde. Il avait une grande intelligence, mais cela ne l'aidait pas vraiment à ce battre. Tant pis. Il devrait se débrouiller. Ce serait difficile, mais il avait la sensation qu'il pourrait tout de même arriver à ces fins.

Il joint ces deux mains. Il les plaça à gauche de son corps, et les remonta de toutes ces forces, de bas en haut. Ces bras maintenant à droite, il recommença, encore et encore, frappant toujours une autre machine. Puis, plus rien. Aucune autre attaque. Il regarda autour de lui. Dans chaque directions, les robots c'étaient arrêter à environ deux mètres. Tournant sur lui même, il se déplaça dans une direction. Tous ces adversaires suivirent son mouvement. D'un bond, il franchi la distance qui le séparait de l'un d'eux et le frappa en plein visage. Sur ce, tous les autres le chargèrent en même temps.

D'une main, il le plaquait au sol, et de l'autre, il le frappait. Avalon tenta de donner des coups au hasard dans la foule. Chacun d'eux trouvait une cible, dans la marée de métal. Il sentait la douleur dans son corps.

-HAAAAAAAAAAA!

Il fit un un croc-en-jambe avec sa jambe gauche. Trois robots tombèrent. Trois seulement. Mais c'était suffisant pour qu'il se relève. Il ne fallu qu'un instant à Avalon pour retourner sur ces pieds. Une fois en possessions de ces moyens, il devint déchainé. Il avançait vers un robots et le frappait, à toute vitesse. Puis, il répétait l'opération. Encore et encore. C'est ce que lui procurait son côté encore humain: l'adrénaline! C'est l'une des raisons pourquoi il était heureux d'être encore humain.

Avalon attrapa l'une des machines au sol par les pieds. Il les leva, et tourna, pivotant sur sa jambe gauche. Avec difficulté, il pu s'en servir pour frapper et éloigner les autres qui l'entouraient. Avec difficulté, mais efficacement. Il lâcha ces prises, haletant. Il avait le dos courbé par l'effort. Puis, il sentit un choc. Un choc brutal, venant de derrière lui. Il se tourna. Un robot l'avait frappé derrière la tête, poing joint. Alors qu'il ramenait son bras vers l'arrière pour le frapper à son tour, un autre le lui attrapa, et prit l'autre bras. Celui qui l'avait frappé lui infligea de puissant coup de poing dans le ventre. Avalon entendit un craquement... une côte, probablement. La douleur montait, insupportable. Une autre monté d'adrénaline. Il ramena ces bras vers l'avant, arrachant ceux de son geôlier. Il s'en servit comme arme contre l'autre. Maintenant, il ne devait plus ralentir. S'il le faisait, la douleur le clouerait au sol. Un pied fut enfoncer au derrière de son genoux, le forçant à le plier. Alors que toute les machines pouvant encore se battre profitait de l'occasion pour lui foncer dessus, il ferma les yeux. Ensuite, il les rouvrit, stupéfait. Tout les robots étaient immobiles.

-Contrôleur, pourquoi as tu arrêter le programme?

Puis, après un léger silence.

-Contrôleur!

Rageur, il se rendit à la salle de contrôle. Le Contrôleur était figé, les doigts appuyant sur quelques touches du clavier. Ça ne pouvait pas être normal. Il devait se passer quelque chose. Avalon s'approcha. Son attention fut attirer par l'écran. Le contrôleur avait beau appuyer sur des touches, rien de s'écrivait. Il en pressa une. Rien. Il retira son doigt. La touche resta enfoncé! Il ressentit une faiblesse. Avalon tomba au sol. Pendant sa chute, il entendit les touches qui étaient tapé, et qui s'arrêtèrent. Il s'effondra lourdement au sol. Sa vision s'embrouillait.

-Monsieur?

Le contrôleur tapa de nouveau quelque touches. Dans la salle d'entrainement, les robots resté sur le mur se levèrent, et commencèrent à réparer ceux qui étaient briser. Un robot entra et prit Avalon dans ces bras. Il quitta la salle d'entrainement et se dirigea vers l'infirmerie. Sur le chemin, Avalon se remémora une conversation qu'il avait jadis eux avec son vieux maitres.

Spoiler:

Spoiler:

Dans la Citadelle, deux personnes marchait, lentement. L'un marchait lentement à cause de son âge. L'autre marchait lentement car il n'était pas habitué à sa nouvelle jambe robotisé. Cela ne faisait qu'une semaine qu'Avalon avait commencer à marcher avec son membre artificiel. Il suivait le vieillard qui avait bâtit la base, et qui lui expliquait maintenant son fonctionnement.

-Voilà les dortoirs.

Le vieux parlait d'une voix faible et tremblante. Mais même à cause de ça, quelque chose émanait de cet ancêtre, quelque chose qui vous poussait à croire que ce n'était pas demain la veille qu'il allait rendre son dernier soupir. Et c'était vrai.

Avalon regarda les "dortoirs". C'était une grande salle, immense, remplie de lit superposé. Ce n'était pas vraiment un dortoir, se dit-il à ce moment. Mais c'était assez pour accueillir un grand nombre de personnes. Le duo continua d'avancer, éclairé par une rangée de néon au plafond, certain sur le point de rendre l'âme... Après un lourd silence, Avalon prit la parole.

-Heum... Monsieur?

-Oui?

-Il y a quelque chose... qui me tracasse. Je n'avait pas vraiment le courage de vous le demander avant alors voilà: pourquoi moi?

-Quoi?

Le vieil homme était étonné. Il ne semblait pas comprendre la question.

-Pourquoi m'avez vous choisi moi? Je veux dire... Il y avait des tas de gens dans ces décombres. Pourquoi c'est moi que vous avez sauvé, et pas un autre?

Pas que ça dérangeait Avalon d'être toujours vivant. Il était content de cela. Heureux même. Mais il avait raison après tout. Pourquoi lui? Depuis quelque temps, beaucoup de questions de ce genre pesait sur sa conscience.

Le vieux prit le temps de réfléchir, pinçant sa longue barbe entre son pouce et son index.

-Et bien, et bien... Parce que. Tu étais le premier que j'ai trouvé. Et j'avais besoin d'un jeune comme toi pour me succéder.

Un autre silence s'installa, laissant Avalon perplexe. Le vieux continua d'avancer. Le jeune homme resta derrière et réfléchit aux dire de celui qui lui avait sauvé la vie. Puis, il reprit ces esprit. Boitant le plus vite qu'il pu pour rejoindre son guide, il dit:

-Au fait, vous ne m'avez toujours pas dit votre nom!

-Je ne te l'ai pas dit, ces vrai... Mais ces seulement parce que sa ne changera rien que tu le saches...





Le vieux maître était sur son lit de mort. Sa longue barbe blanche avait encore poussé, et de nombreuse rides s'était creuser dans son visage. À ces côté se tenait Avalon, qui était devenu grand. Il supportait son père adoptif dans ces derniers moments, sachant qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps.

-Avez vous besoins de quelque chose?

-Non, sa va...

Sa voix était encore plus faible qu'au paravent, presque inaudible. La simple action de parler lui prenait beaucoup d'énergie.

-Te souviens tu... Il y a longtemps: tu m'avais demandé... Tu m'avait demandé pourquoi je t'avait sauvé toi, et pas un autre...

-Oui, c'est vrai, mais vous m'aviez répondu.

-Non... je t'ai choisi parce que... j'ai senti en toi... un grand pouvoir... incontrôlable. Pour l'instant. Tu es fort... développe le...

Le vieillard toussa, avant de reprendre.

-Maintenant, va chercher un verre d'eau à un vielle homme malade...

Avalon laissa échapper un léger sourire, avant d'aller chercher de l'eau. Mais lorsqu'il, revint, son vieux maitre était mort...



Avalon se réveilla. Il se trouvait dans une salle d'hôpital. Enfin, c'était supposait l'être. Il avait des électrodes branché au corps. Ces vêtements étaient posés sur une table. Avec difficulté, il se leva et s'habilla. Il repensa à sa conversation avec le vieux. Avant son dernier entrainement, il n'avait jamais comprit quel était se "pouvoir". Maintenant, il le savait. Et, comme lui avait demandé son défunt maitre, il le développerait.